Selon une étude en Belgique, 75 % des travailleurs se déclarent heureux au travail. Ce qui rend ces travailleurs heureux, c’est avant tout les collègues et le climat de travail. Viennent ensuite l’équilibre entre la vie privée et professionnelle, puis le contenu du travail et seulement en quatrième position le salaire. Augmenter le salaire n’est pas déplaisant pour le salarié mais cela n’augmentera pas nécessairement sa motivation ni ne lui donnera du sens. En revanche, au cours de la pandémie de 2020, le salaire remonte à la première place et la sécurité de l’emploi entre dans le top 3 des besoins à satisfaire. En situation de crise, la valeur sécurité l’emporte sur toutes les autres. Les besoins des travailleurs peuvent donc changer selon le contexte, comme une entreprise en restructuration, le contexte sociétal, par exemple écologique, un environnement politiquement instable, une pandémie, … C'est donc un cheminement plutôt qu'un état permanent.
Écrire commentaire